lundi 29 septembre 2008

hey what's goin' on why don't you sing a song

Après déja une longue absence à mon actif, je m'apprêtais à revenir et vous parler longuement de Continental Divide et de son EP Golden Throats sorti plus tôt cette année. Seulement voilà, entre temps je me suis retrouvée dans le plâtre et j'ai donc beaucoup de mal à taper sur ce fichu clavier.
Je me contenterai donc de glisser deux liens à écouter nécessairement:
- Golden Throat
- Crime Isn't Your Problem



samedi 13 septembre 2008

Pukkelpop - Samedi 16 août 2008



Cette journée s'annonçait plus reposante que la précédente.

The Bloody Beetroots ouvre la journée sous un déluge électronique ma foi meilleur que la plupart entendu jusqu'ici. Beaucoup moins lassant que la plupart des sets sous la Boiler, agréablement étonnée.

Late of The Pier fut à mes yeux en-dessous de tout. Quand je pense que j'ai longuement hésité entre eux et Fuck Buttons, je m'en veux terriblement à présent. Ils avaient décidé de s'habiller plus ou moins comme of Montreal mais apparemment de rebrousser chemin avant l'aboutissement, ce qui fait que le résultat était une semi-excentricité à moitié assumée. Cela n'aurait cela dit pas été grave si la musique avait été bonne. Mais on découvre sur scène que le chanteur n'a en fait pas de voix, et que tout sonne vide comme jamais. De plus, leurs dialogues intermédiaires ont été étudiés pour qu'on les trouve bizarre, du style "Well now the song is X" "The song is X" "X the song", petit dialogue inutile entre deux personnes aux voix lugubres et regards fixes vers le public, c'était totalement absurde. Même Broken ne casse rien, elle manque d'homogénéité. Je fuis vite mais il est déja trop tard pour Fuck Buttons car le Château est bien loin. Je regrette follement, si vous saviez...

Nous partons donc pour la Marquee histoire de revoir nos amis de The National. J'étais impatiente de voir ce qu'ils allaient faire du court temps qui leur était imparti. Le résultat fut une déception. J'ignore pourquoi, mais même si le set était objectivement bon, je l'ai trouvé inférieur à celui de Werchter. Les chansons étaient moins bien choisies même si la plupart était les mêmes. J'ai eu l'impression que les chansons ne faisaient plus un tout et que chaque instrument résonnait séparément et non pas ensemble pour former les si belles perles de leurs albums. Les cris du chanteur, qui m'avait paru naturels, empreints d'une part de colère et de folie (tout simpltement emporté par sa musique), m'ont tout à coup parus déplacés. Sur le coup, j'étais quand même contente, mais après réflexion, je préfère retenir le concert de juillet.

Two Gallants, enfin, la 3e est la bonne. Après leur annulation tardive lors de l'édition 2007, et mon (ridicule) choix d'aller voir les décévants We Are Scientists aux Nuits Bota à leur place, j'ai enfin eu l'occasion de les voir sans contre-temps majeurs. Un set rock'n'roll à souhait, sauvage, engagé, attendu et apprécié!

Girl Talk et ses centaines de samples furent très divertissants, c'est un bonhomme haut en couleur qui s'avance sur les devants de sa scène pour nous lancer des confettis, et qui va même jusqu'à inviter une partie du public à venir danser à ses côtés. Dommage que je devais me rendre ailleurs, j'aurais aimé entendre tout ça!

Yeasayer. Le choc. La révélation. J'avais juste mes quatres petits morceaux de session Daytrotter avant de venir. Au début je n'avais pas du tout accroché, mais à force de mettre Mix de morceaux, je continuais à tomber dessus de temps en temps. Et peu de temps avant le Pukkelpop, je me suis demandée quel était ce morceau génial que j'étais en train d'écouter. C'était 2080. Je me souviens très peu du concert. C'était un tourbillon de couleur, une tornade quelque part entre l'indie pop ethnique et la musique world. Un voyage court mais intense, empli de paysages vallonés. Je n'étais pas spécialement près de la scène, mais cela ne m'a pas empêché d'avoir l'impression d'être dans une bulle que le groupe avait formé le temps d'un set. Une grande communion d'âmes. Maintenant j'aurais beaucoup de mal à me passer de Yeasayer, dont le concert monte sans conteste sur la première marche du podium, ex-aequo avec The Dodos.

Après cette merveille, ce fut le tour du roi du dubstep, Benga. Une heure de folie, une heure de danse, une heure de chaleur écrasante, une heure d'ambiance enragée, une heure d'accélération des pulsations. Mes jambes s'en souviennent encore.

Sigur Rós, c'était... indéscriptible. J'avais beaucoup aimé à Werchter, même si ce jour-là j'étais concentrée par autre chose, et je souffrais atrocement des jambes et de la soif. Je m'étais promis de revoir ça dans d'autres circonstances. Elles étaient là un mois plus tard et c'était encore mieux que prévu. Si le set n'était peut-être pas méticuleusement choisi, il l'était en tout cas savamment! Les chansons s'enchainaient remarquablement, toutes plus belles que les précédentes, Hoppipola, Samskeyti... L'explosion de Gobbledigook me parut encore plus impressionante qu'à Werchter où j'étais pourtant très bien placée (juste avant l'évacuation fatale). J'étais loin au Pukkelpop, et pourtant je me sentais encore proche du groupe, et lors de Gobbledigook, le nuage de confettis vint tout pile jusqu'à nous et pas au-delà. Les rythmes de cette chanson sont tellement emballants, ses chants aussi. C'était de la joie concentrée. Le concert continue encore un peu et finit déja. Mais c'était si bien qu'on ne leur en veut pas!

J'attends un petit temps devant la barrière de la Marquee, pour m'offrir un second rang indispensable. Elbow était également au-dessus de la moyenne, bien au-dessus. Guy Garvey me parait être un des hommes les plus charitables de la Terre. D'une bonté et d'une tendresse infinie. Il nous remercie sans cesse, il parait réellement nous remercier et pas juste le dire. Il remercie ses violonistes, il remercie ses musiciens, et ils les remercient vraiment du fond du coeur. Il nous livre ses chansons de sa sublime voix si puissante et douce à la fois, cet homme est remarquable. Il chante les paroles toutes droites sorties de son coeur, en fait il chante vraiment avec son coeur. Elbow ce n'est pas calculé. C'est spontané. Ce qu'ils composent doit exister. Ils n'ont pas l'air de s'être dit "si on composait une chanson?" mais plutôt "il faut que je mette sur papier cette chanson qui est née dans ma tête". Ils ne cherchent pas, ils trouvent. Et ils le font des dizaines de fois. J'ai déja lu des impressions de spectateurs à divers concerts, ayant eu l'impression d'être regardé dans les yeux par un des musiciens. C'est possible. Mais avec Elbow, c'est évident. Il pointe du doigt des dizaines de personnes sur un concert, il suffit de lever les bras vers lui, il les remercie, il leur parle vraiment, il leur sourit, il est leur nouveau complice. Il demande à la sécurité de lui apporter le mot que tend un spectateur. Il le déplie sur scène, le lit pour lui-même, et lève les yeux avec une expression indescriptiblement empreinte de remerciements. Guy Garvey n'est pas charmeur, il est vrai et ça lui réussit. The Bones Of You, Mirrorball, Grounds for Divorce, Mexican Standoff, Forget Myself, ils jonglent avec les albums et les émotions. On passe du beau à pleurer à l'énergie survoltée. Le set dure plus longtemps que prévu, mais qui pourrait raisonnablement sans plaindre?! Ils viennent de clore l'édition Pukkelpop 2008 à la Marquee mieux que quiconque. Il n'y a pas deux Guy Garvey.

Sans oublier Anti-Flag, c'est une blague ou une parodie?!, Black Moutain, que je connaissais peu et qui s'est révélé irrésistible (à creuser!), Bloc Party, 2 Many DJ's, Soulwax (set d'Elbow trop long que pour pouvoir profiter des 10-15 minutes réservées à Crystal Castles) et Hermanos Inglesos.

jeudi 11 septembre 2008

Pukkelpop - Vendredi 15 août 2008






Jour fondamental, pilier central.

J'arrive trop tard pour Pete & The Pirates que je voulais ne fus-ce qu'un peu entendre. Ce fut une chanson de loin, et ensuite vite se presser vers le Château...

... pour aller voir The Dodos. Il y a déja du monde qui les attend. Cela pourrait être bizarre pour un groupe passant seulement à 12h55, les petites scènes sont souvent presque désertes à ces heures-là, mais c'était The Dodos. Rien d'étonnant donc. Il ouvre le bal sur leur batterie folle, si complexe et recherchée, et pourtant spontanée, irrépressible. La musique comme elle devrait toujours être, l'expression de ce qu'il y a de plus profond. Des chansons qui semblent ne pas avoir été travaillées mais plutôt qui semblent juste exister parce qu'il le faut, parce qu'ils n'auraient pas pu faire autrement. Fools, Jodi, les chansons se suivent et le temps file beaucoup trop vite. Seulement 35 minutes leur étaient accordées, et elles s'égrènent à une vitesse folle, ma montre doit être cassée. Je prie pour The Season, et voilà que quelques notes me l'annoncent dans une petite intro où la tonalité est la même. En effet, c'est The Season qui commence et qui se révèle sublime. Des frissons me parcourent lorsque la voix apparait, j'ai la chair de poule. J'avais eu un coup de coeur immédiat pour cette chanson, et je la redécouvre tout en la connaissant si bien. Les larmes aux yeux. Le lyrisme laisse place à la seconde partie de la chanson, si tribale et incontrôlable. Mais toutes les chansons ont une fin tout comme tous les concerts en ont une aussi: c'est déja fini. Impossible, semble penser la foule à l'unisson. Des cris de protestations retentissent au milieu des applaudissements très nourris de la foule, tandis qu'ils démontent leur matériel. Le public semble lié avec une seule idée: que Meric Long et Logan Kroeber continuent de jouer. Les applaudissements durent longtemps, très longtemps (ce coup-ci on était plus proche du record de minutes d'applaudissements, référence à l'article Werchter - Jour 3 - 5 juillet 2008 - you used to be alright, what happened? sur war-toy.skyrock.com). Meric Long lance un regard d'excuse à la foule, on leur refuse une autre chanson. Les gens applaudissent plus fort, et Meric continue de nous regarder avec un air désolé et gêné tout en étant obligé de démonter. Un moment fort. Les applaudissements continueront jusqu'à leur totale disparition. On ne leur en veut pas, et même si on peste un peu contre les organisateurs, on part avec un sourire d'une oreille à l'autre.
A revoir sans faute le 3 décembre au Café Belle Vue à Bruxelles pour un concert que j'espère beaucoup plus long...



On migre du côté de Lightspeed Champion, qui m'aurait plus plu s'il n'avait été après The Dodos. Je me suis contentée de regarder le violoniste très investi d'un bout à l'autre du concert. C'est quand même le meilleur dans les compositions de Devonte Hynes. Je suis retombée sur un clip de Test Icicles l'autre jour, dans l'émission F**k you. Heureusement que Devonte a créé L.C. parce que bon... Hahem.

Les prochains sur la liste sont les Girls in Hawaii, histoire d'aller voir un groupe belge et de visiter un peu la Marquee que j'avais assidument fréquenté l'an passé. Je suis souvent étonnée quand je les entends au moment où je me rappelle qu'ils sont Belges. Ils n'auraient aucune difficulté à se fondre dans la scène indépendante américaine. Cela dit en Belgique, le pays est trop petit, il n'y a pas de scène indépendante à laquelle ils pourraient appartenir car celle-ci n'existe pas, et tout le monde (presque sans exception) aime les Girls. Et ils ont raison. Je pense un peu à Grizzly Bear, par ex. La Duchess Anne, sur certaines chansons. Mention spéciale à leurs percussions additionnelles et à Birthday Call qui est une superbe chanson.

Pas spécialement fan des voix féminine, je fais l'impasse sur The Do et préfère aller saluer ce bon vieux Caribou, anciennement Manitoba. Ils sont quatre sur la scène a nous offrir un set plein de psychédélisme, visuel et auditif. De l'expérimental contrôlé est la clé de la musique de Caribou dont le concert était particulièrement plaisant.

Los Campesinos! fut également décevant à mes yeux. Trop criard, trop enfantin, trop pop, trop coloré, trop désordonné entre les instruments. Je retiendrais surtout Meric Long des Dodos sur le côté de la scène, les regardant d'un air extrêmement concentré, mais je fuis vite le déluge de sons au profit d'un autre groupe.

Le bénéfice est directement appréciable, le temps devant moi me permet d'acquérir une bonne place devant la Main Stage pour Cold War Kids. Des dizaines de fans de Metallica campent les devant de la scène, ce qui vaudra une blague de Nathan Willett qui fait remarquer que leur musique est un peu plus violente que celle de Metallica mais qu'il espère qu'ils apprécient quand même le concert! Le set est court, ils font la part belle aux nouvelles chansons, alternent avec des anciennes, les enfants de la guerre froide nous offre une prestation imbibée de fougue et de blues, rythmée, saccadée, on retrouve l'énergie dégagée sous la Marquee de Werchter en 2007. Une performance honnête mais sur la mauvaise scène. Robbers & Cowards était descendu en flèche par Pitchfork, voyons dans quelques temps ce qu'ils diront du nouvel album. J'attends impatiemment le 23 septembre pour me pencher sur le nouvel album, et le 9 novembre à l'Ancienne Belgique pour pouvoir en dire plus.

C'est l'ambiance rosée de Tunng qui fut la suivante. Un concert reposant, apaisant même, plein d'ombres et de lumières, plein de cliquetis magiques et de percussions balancées. La voix féminine doublée d'une ou plusieurs voix masculines soufflent un vent légèreté sur toutes les chansons. Pas de Beautiful & Light ni de Pioneers mais tout de même un concert qui aurait difficilement pu se révéler meilleur. 50 minutes de bonheur que je ne peux que regretter à présent.






Tokyo Police Club fut autrement moins satisfaisant en fin de soirée. Même si la fatigue était là, un fossé immense semble s'étendre entre les chansons du nouvel album et celles de l'ancien. Cela m'a d'autant plus frappé en concert même si mes écoutes préalables me l'avaient déja suggéré. J'ai infiniment préféré leur performance début 2007 à l'ABClub, en petit comité et présentant A Lesson In Crime. Le concert de l'époque était autrement plus authentique et innovant que ce qu'ils font à présent. Heureusement les anciennes compositions n'ont pas perdu de leur éclat ce qui m'aidera à apprécier quand même ce set sous le Château.

Sans oublier Arsenal, Stereophonics, sans commentaire particulier, The Futureheads, plutôt prévisible même si amusant, Miss Kittin, Metallica, assez sympathique, et les Gutter Twins (dommage que ma fatigue était trop importante, les 15 permières minutes furent tout simplement excellentes). Un vendredi mémorable.

mercredi 10 septembre 2008

Pukkelpop - Jeudi 14 août 2008






Je me décide enfin à écrire cet article qui devrait déja l'être depuis plusieurs semaines.

Passage en revue des concerts mémorables de cette édition.

Tout d'abord, Soko. J'ai d'abord hésité avant d'aller la saluer, mais pour finir elle l'a emporté. Elle arrive seule sur la scène du Club, rentrant la tête dans les épaules, et tente de vraincre sa timidité en se présentant: "Bonjour, je m'apelle Soko". Je me sens déja conquise car au fond elle nous attendrit avec son sourire malicieux et ses yeux fuyants. Ce sera la seule fois qu'elle s'exprimera en Français. Elle commence par nous jouer un morceau facétieux dont les paroles me font rire, elle joue de la guitare du bout des doigts, et sa voix prend peu à peu de l'assurance. Elle ne chante pas toujours juste, parfois elle se trompe et elle s'en excuse platement, nous l'intimidons apparemment. Elle fait preuve d'un amateurisme tout à fait charmant. Elle nous parle de plus en plus, nous raconte des anecdotes en Anglais, prend beaucoup d'assurance mais continue de se tromper. Un homme la rejoint parfois sur scène, il a l'air de l'accompagnateur qui peine à suivre une élève irrégulière, il doit la regarder sans cesse pour garder le même rythme qu'elle. Soko rit tout le temps, au milieu de ses chansons qu'elle doit arrêter. Elle finit de rire et raconte une anecdote. Encore. Parfois elle les commence et s'arrête soudainement aussi car elle a oublié de nous dire quand nous devions taper dans les mains. Ou qu'elle a oublié les paroles de sa nouvelle chanson. Encore. Elle passe à la batterie où elle est incapable de tenir un rythme constant. A-t-elle répété avant de venir? Son accompagnateur est très patient. Mais moi pas autant: trop d'anecdotes tuent l'anecdote, tout comme trop d'amateurisme tue apparemment le charme.

Little Dragon fut autrement moins énervant. Une chanteuse asiatique mène ce groupe du bout des hanches, sous mille rythmes captivants, en compagnie de chansons atmosphériques telle que la sublime Twice ou encore de magnifiques lignes mélodiques. Écouté seulement une fois avant de venir au festival, Little Dragon est un des groupes dont la découverte pré-festival est la plus satisfaisante. Un concert au Château, forcément, ou chaque concert est encore meilleur que le précédent (qui était A Mountain Of One, et qui se révéla également fort plaisant).

Menomena était le concert que j'attendais le plus en ce premier jour de festival. Raté à la Rotonde du Botanique début 2008, il était plus que temps que je me rattrape, sous le Château encore une fois. Les trois amis furent à la hauteur de mes espérances, voire supérieurs. On découvre enfin la réelle distribution des voix sur les chansons, même si les retenir n'est pas possible. Un batteur survolté, une claviériste-guitariste fou et un chanteur-saxophoniste-bassiste habité furent la clé de cette prestation magique où rien n'était trop beau pour être vrai. Des chansons qui prennent vie en nous pour ne plus jamais nous quitter. You made me a present I never expected. Merci et à bientôt.

Quand j'écoutais Hadouken! chez moi, je me disais toujours qu'en live ça allait déménager. Bounce, Crank It Up... Cela ne pouvait être qu'une pure folie. Mais cela ne le fut pas. Autant vous dire que j'ai rarement assister à un concert aussi creux. Très décévant (mais la ribambelle de fluokids ont eu l'air d'apprécier).

En ce qui concerne Iron & Wine, je m'y attendais un peu. C'était aussi serein et calme que prévu, aussi transportant que possible. "C'est un peu lounge" me glissa Sarah. On s'imagine aisément assis dans des fauteuils confortables en cuir, dans un salon où saxophones et cuivres divers seraient accrochés au mur, et où vinyles et cds encombreraient les bibliothèques qui sentiraient bon le chêne. On sirote un verre qu'on pose ensuite sur une table de verre où trône une orchidée. On s'y croirait. Gros coup de coeur de la soirée.

Les Flaming Lips ne furent pas mauvais. Le 14e groupe de la liste des 50 groupes à voir avant de mourir selon le Q magazine. Le show était assez similaire à celui d'I'm From Barcelona dans un sens, et les chansons que je connaissais furent assez enthousiasmantes. Pour le reste, très agréable mais la distance a fait que nous n'étions pas vraiment dans l'ambiance voulue.

Les Killers, égaux à eux-mêmes. J'aurais pu ne pas les voir une fois de plus, mais il fallait quand même entendre les chansons du dernier album en live. C'est quand même très émouvant d'entendre Shadowplay de Joy Division résonner dans ce grand espace. Même si le public m'entourant n'avait pas l'air de réaliser ce qui arrivait. J'aurai peut-être du quitter ensuite pour aller un peu écouter Holy Fuck, mais je suis restée et je ne le regrette pas spécialement. Un concert honnête dans son contenu, satisfaisant mais sans plus, un peu trop calculé.

Sans oublier Uffie et Pendulum, sans commentaire particulier, Motek, bonne surprise, British Sea Power, un peu trop bruyants et excités par rapport à leurs compositions, White Lies, franchement aucun commentaire non plus, Hot Chip (Boy From School, enfin!) et Editors (j'ai assez commenté cette tournée).

Namur et ses surprises

Quelle ne fut pas ma surprise, hier, lorsque je me suis rendue au Lido Music à Namur. Un vieux disquaire chez qui je n'avais plus mis les pieds depuis... les années sont incomptables. J'ai enfin trouvé Visiter des Dodos à Namur, et de plus j'ai pu acheter ma place pour le concert chez ce même disquaire. Fouillant les rayons, je suis tombée sur des perles dont j'ignorais la présence à Namur. Do Make Say Think, Andrew Bird, Wilco, Animal Collective, Panda Bear, beaucoup de Bright Eyes, My Brightest Diamond, j'en passe et des meilleurs. Encouragée par mes découvertes, je décide d'enfin me rendre chez Side by Side. Moins de surprises, cela dit une collection impressionante, avec même un cd de Radiohead écrit exclusivement en japonais (serait-ce du chinois?), des tas de cds de Morrissey et de Led Zeppelin, Iron & Wine mis en avant, idem pour Xiu Xiu... En gros une nouvelle fois une très bonne surprise.
Par hasard, nous décidons de nous rendre également chez les disquaires disons d'apparence plus commerciaux. En restant deux secondes chez Extrazone, j'ai pu voir Fleet Foxes. En glanant chez Video Square, j'ai trouvé Spiritualized, Conor Oberst, Death Cab For Cutie, et des tas de cds que je n'imaginais pas du tout là. Sans rire. Cela fait un peu de mal de les voir cotoyer de près d'autres autrement moins bien, mais c'était si étonnant que je suis restée de longues minutes à fouiller partout.


Je suis retournée chez moi des étoiles plein les yeux et de la poussière plein les doigts.
Pas encore de Sunset Rubdown, de Wolf Parade, de Bon Iver, d'Of Montreal, mais tout cela ne saurait tarder.

Conclusion: je devrais sortir de mon ordi plus souvent.
Cela dit, entre la collection de cds et les concerts, je choisis tout de même les concerts! :)

samedi 6 septembre 2008

en passant

Pour une (petite) écoute
Loyalty to Loyalty - Cold War Kids

Et parce que cette chanson tourne en boucle chez moi
The Hollows - WHY?
Conor Oberst mercredi 4/09 au Bota
Interview et review chez Frontstage

lundi 1 septembre 2008

new new attitude

Je me décide enfin à déménager sur une plate forme acceptable, donc blogspot me voilà.
Je ne vais pas transférer tous mes anciens articles, même si j'y tiens, c'est pourquoi l'ancien war-toy reste en ligne (des reviews qui m'ont pris un temps fou, surtout dernièrement).

Rentrée 2008. Pleines de nouvelles surprises, et je ne parle pas seulement de mon entrée à l'unif.
Des tas (trop?) de bons concerts avant Noël, des nouveaux albums plus qu'attendus, des groupes qui ne demandent qu'à être découverts.

En parlant de découverte, je viens de réaliser qu'il était trop tard pour ma place pour Bon Iver, c'est complet. J'aurais dû m'en douter mais à la place j'ai trainé pour me l'offrir, et voilà le piteux résultat de mon incapacité à passer à l'action.
Cela dit, j'ai maintenant plus de chance de me rendre au concert de Micah P. Hinson, le 9 octobre, dont les dates me semblaient de prime abord trop proches. Conor Oberst mercredi, un tantinet trop proche à préparer, The Spinto Band le 22 septembre, à négocier. Question novembre, Cold War Kids sûr et certain, maintenant Ron Sexsmith et Fleet Foxes à réfléchir. Pas d'Elbow, j'ai aimé au Pukkelpop mais il faut tout de même des priorités. Maintenant décembre un peu plus délicat. Le rêve serait évidemment le doublé The Dodos (photo) le 3 décembre (magistraux au Pukkelpop) et Wolf Parade (de nombreuses fois rêvés) le 5, juste avant le blocus. Envisageable forcément, mais reste à acquérir autorisation, moyen de transport et places: est-ce que les finances vont suivre?! Mais bon, si je manque déja Bon Iver, autant me donner les moyens de ne rien regretter d'autres... Je fais tout de même l'impasse sur Death Cab For Cutie, je les savoure déja assez sur cd, et je suis sûre que leur carrière n'est pas prête d'être finie, reportons-les donc ultérieurement.



Rentrée cds fournies aussi avec le retour du chanteur de Bright Eyes en solo (Conor Oberst, donc) (Focus Vif lui consacre deux pages bien méritées), Cold War Kids plus tard dans le mois, The Spinto Band (enfin!), Tv On The Radio, sortie sur cd de la B.O. de l'opéra créé par Damon Albarn & co (sous le nom Monkey), I'm From Barcelona et Los Campesinos! (sur lesquels je vais peut-être faire l'impasse, fatiguée de pop), sans oublier Of Montreal (merci Claire), Fujiya & Miyagi et Final Fantasy.

Et puis rentrée littéraire, parce que je rentre en langues et littératures françaises et romanes à Namur, ou bien encore pour le nouvel Amélie Nothomb que j'ai trouvé exquis malgré ce qu'on en dit. Sans oublier rentrée télé, parce que Pushing Daisies sur BeTV.



Rien que ça, mais c'est déja pas mal.